J’avais constamment besoin qu’on reconnaisse mon travail, ma réussite.

J’ai connu l’église assez jeune, j’ai toujours eu un cadre familial assez stricte.
Cela ne m’a pas empêché d’être très rebelle avec mes parents, de ne jamais suivre les règles.
J’ai connu l’église dans mon adolescence, le fait de venir me faisait du bien au début mais sans plus. En grandissant j’ai eu envie de découvrir le monde et me découvrir aussi mais sans avoir ce cadre qu’imposait la Parole de Dieu.
J’ai vaincu ainsi pendant 4, 5 ans, loin de Dieu.
J’ai été pendant cette période très égocentrique.
J’avais une envie de réussir pour prouver beaucoup de choses à mes parents. J’avais pendant des années une carapace, toute personne qui me voyait, voyait une personne sûre d’elle, perfectionniste, pleine d’assurance.

Je vivais par peur de décevoir ma famille, j’avais constamment besoin qu’on reconnaisse mon travail, ma réussite.
Cette reconnaissance passait avant toute chose, cela a été très problématique dans ma vie sentimentale. J’investissais énormément dans mon apparence, tout était calculé rien ne dépassait.
Mon égocentrisme ne me permettait pas de m’intéresser à d’autres personnes, j’étais très froide et pas tolérante.
Je réussissais professionnellement mais les autres domaines de ma vie étaient un échec.
Je ne me remettais jamais en question.

Et c’est comme ça que je suis revenue, j’ai premièrement commencé à participer aux réunions de la Thérapie. Et j’ai ensuite repris les réunions du groupe jeune et de la semaine.
Cela a été très compliqué au départ car je n’étais pas prête à sacrifier ma tête, ma pensée.

Une déception sentimentale m’a beaucoup touché et m’a fait me remettre en question. J’étais très touchée émotionnellement, j’ai fait une prière qui a été le déclic.
C’était pendant le confinement donc j’ai pris au sérieux toutes les réunions en ligne. Chaque jour j’abandonnais cet état esprit d’esprit très centré sur moi pour écouter et décider de suivre ce que Dieu avait prévu pour moi.

Tout ce que je faisais pour Dieu était à l’opposé de ce que j’avais envie de faire mais je m’efforçais.
J’ai tout abandonné, chaque jour ma relation avec Dieu se développait, toutes ces années loin de Dieu ne comptaient plus. Le plus important c’était maintenant, tout de suite, ce que je décidais de faire et non plus ce que j’avais faits dans mon passé.

J’ai reçu le Saint-Esprit pendant le confinement, cette période fut pour moi la meilleure période de ma vie.

Étant donné que j’avais tout construit seule ( professionnellement ) Dieu a voulu tout « détruire » et qu’on reconstruise tout, combiné avec la foi. Cela n’a pas été simple mais aujourd’hui j’ai pu obtenir un emploi deux fois mieux payé que celui que j’avais et avoir un appartement que je n’aurai jamais eu sans les conditions que j’ai aujourd’hui, grâce à ma foi sur l’Autel.

Mlle Audrey M.