Dieu prend plaisir à écouter ceux qui sont sincères.
Dans le Psaume 66:19-20, David reconnaît que Dieu écoute les sincères.
Dieu se réjouit lorsque l’on s’approche de Lui avec sincérité et confiance, de la même manière qu’un père prend plaisir à écouter son enfant qui vient humblement demander conseil.
Beaucoup ne reçoivent pas de réponses parce qu’ils parlent à tout le monde, sauf à Dieu. Le sage cherche l’orientation de son père, tandis que le fou se tourne vers des amis qui n’en savent pas plus que lui. Il en va de même dans la foi : le sage parle d’abord à Dieu.
Dieu permet certaines limites pour éveiller la foi.
Anne a vécu des années d’humiliation jusqu’à atteindre l’extrême. Dieu a permis qu’elle arrive à ses limites, réduisant progressivement ses options jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien, afin qu’elle atteigne le moment où sa foi éclate, le moment du “assez”. Le Seigneur utilise le désagrément comme outil de transformation : tant que tout va bien, personne n’exerce sa foi. Certaines douleurs sont permises pour nous sortir de la stagnation et nous pousser vers un nouveau niveau.
La douleur devient aussi le déclencheur du renversement.
Lorsque Anne a atteint le point maximal de douleur, elle s’est rendue au temple et a ouvert son cœur devant Dieu (1 Samuel 1:10-11). Tout a changé à ce moment-là. Elle a cessé de dépendre de son mari, du sacrificateur ou de quiconque, et s’est tournée directement vers Dieu. Lorsque le sincère s’adresse directement à Lui, le résultat arrive. Le changement est survenu quand elle a cessé de se lamenter et a transformé sa douleur en foi active.
De plus, Dieu a des plans plus grands que les nôtres. Le fils d’Anne est devenu un prophète : elle ne demandait qu’un enfant, mais Dieu prévoyait de lever un leader pour Israël. Si vous traversez une douleur, il ne faut pas désespérer. Remplacez le désespoir par l’espérance. Une des plus grandes leçons de la foi pratique est d’attendre avec confiance, et non avec anxiété.
La remise est le secret de la paix.
Le tournant est survenu lorsque Anne a offert ce qu’elle désirait le plus : elle a demandé un enfant et, au même instant, l’a remis à Dieu, en disant : “Si le Seigneur me le donne, je le Lui rendrai.” C’est ce geste qui a changé son visage, avant même la grossesse. Beaucoup ne reçoivent pas parce que leur demande devient leur propre dieu. Lorsque ce que l’on veut est plus important que Dieu, Il ne donne pas, par amour.
La véritable remise libère le cœur et ouvre la voie à la réponse.
En résumé, le renversement dans la vie d’Anne a commencé lorsqu’elle a décidé d’agir avec foi sincère et pratique. C’est cette attitude qui transforme tout destin : remettre, faire confiance et garder l’espérance vivante.
Si Dieu le veut, Il agit. Sinon, la foi continue, car elle ne dépend pas de ce que l’on voit, mais de ce que l’on croit.