L’obstination est, sans aucun doute, l’un des traits les plus nuisibles du comportement masculin. Beaucoup confondent ce défaut avec la persévérance, croyant qu’insister sur certaines positions et attitudes est toujours un signe de force. Pourtant, tandis que l’obstiné continue à tout faire à sa manière, convaincu d’avoir raison, même lorsque les résultats prouvent le contraire, l’homme persévérant, lui, est déterminé mais sait écouter, réfléchir et changer quand il le faut.
Le véritable responsable
Combien de relations, d’amitiés et de carrières sont détruites par des attitudes obstinées ? Certains hommes vont jusqu’à mentir à leur épouse et, lorsqu’ils sont confrontés, inventent des histoires encore plus absurdes pour justifier leurs actes. Même face aux conséquences, ils rejettent la faute sur les autres et même sur Dieu sans reconnaître qu’ils sont les véritables responsables de leurs propres malheurs, ni percevoir l’importance de Dieu dans leur vie.
Ne soyez pas comme le mulet
La Bible aborde ce thème à plusieurs reprises. Dans l’Ancien Testament, par exemple, le livre de l’Exode montre combien le pharaon était notoirement obstiné et refusait de libérer le peuple juif de l’esclavage. Et nous savons tous quel en fut le résultat : son obstination lui coûta la vie de son fils aîné (Exode 12:29).
Dans le livre des Psaumes, en parlant de l’obstination, le roi David fait une comparaison sévère :
«Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence; On les bride avec un frein et un mors, dont on les pare, Afin qu’ils ne s’approchent point de toi.» (Psaumes 32:9).
L’obéissance volontaire
À ce sujet, l’évêque Edir Macedo fait l’analyse suivante:
« Dieu instruit avec amour et patience, comme un père qui conseille son fils à de nombreuses reprises pour l’empêcher de souffrir. Mais, en s’obstinant à se tromper, celui-ci se place lui-même dans la condition de souffrant. Le cheval et le mulet obéissent à leurs maîtres de force, à cause du mors. Cependant, ce n’est pas cela que le Très-Haut désire de l’être humain. Au contraire, l’obéissance qu’Il attend doit être volontaire, exercée avec joie et plaisir. »
Un changement durable
Ainsi, il est clair qu’il existe une grande différence entre être obstiné et être persévérant. Mais, plus important encore, c’est que l’homme comprenne qu’il doit se connecter à Dieu pour agir avec sagesse et fermeté, et non avec l’entêtement qui le définit si souvent. Sans cette connexion, l’obstination mène à l’isolement et à la répétition des erreurs. Changez dès maintenant pour éviter la souffrance, mais faites-le avec Dieu à vos côtés, car c’est seulement ainsi que le changement sera durable.