L’Universel est arrivé dans le continent africain en 1992. À Madagascar, la plus grande île d’Afrique, l’Église a ouvert ses portes du Salut il y a plus de deux décennies, l’intention en réalité était d’établir l’Évangile à l’île Maurice, dans l’océan indien.

Le pasteur Miguel Mafumisse, actuel responsable du travail évangéliste dans le pays, raconte que l’Évêque Macedo avait orienté à l’époque l’Évêque Eduardo Bravo d’ouvrir l’Église à l’île Maurice. Cependant, il a acheté des billets pour Madagascar. « Lorsqu’il s’en est aperçu, il était déjà dans le pays. Malgré l’erreur, il est resté là et a commencé le travail avec la bénédiction d’installer aussi la radio et la télévision de l’Église quelques mois après », détaille-t-il.

Dans le pays, les premières réunions étaient réalisées dans les maisons. Malgré le fait de compter la présence de peu de personnes, depuis toujours l’objectif de l’Église a toujours été le même : sauver des vies. Selon le Pasteur Miguel, l’Universel a été la première Église à apporter le message de délivrance et de guérison dans le pays dans les années 2000. Et là où la langue officielle est le français, celui qui ne parlait pas la langue n’avait pas d’autres alternatives si ce n’était que de l’apprendre. « Cela n’a pas été facile », se souvient le Pasteur.

Époque difficile

L’histoire du Pasteur Miguel – qui est né au Mozambique, pays au Sud-Est du continent africain – a commencé en 1999 dans l’Universel de Madagascar, lorsqu’il est arrivé dans l’île pour assumer le travail d’évangélisation là-bas.

Selon ce que l’on raconte, c’était une époque très difficile, car l’Œuvre de Dieu n’avait aucune condition. « Nous en sommes arrivés au point de vivre dans la même maison avec cinq autres couples. Le pays était très sale, avec beaucoup de personnes à la rue, qui faisaient leurs besoins physiologiques partout », se rappelle-t-il.

À cette époque, continue le Pasteur, l’odeur était très forte. « Je me souviens que je devais marcher avec la tête levée dans les rues pour ne pas voir une telle saleté », détaille-t-il.

Croissance de l’Universel

Trois ans après l’arrivée du pasteur Miguel, en 2002, l’Universel a beaucoup grandi et avec son expansion, par conséquence, elle a commencé à souffrir de persécutions. À l’époque, les églises traditionnelles se sont unies à un candidat à la présidence, durant les élections, qui a dit que s’il gagnait par hasard, il fermerait les portes de l’Universel dans le pays. Le résultat a alors abouti à la fermeture des Églises en 2004. Et avec cela, l’expulsion des pasteurs.

C’étaient des moments très compliqués. Le Pasteur Miguel raconte que les membres voulaient manifester, mais il devait empêcher tout type de violence et apaiser le peuple.

« Nous avons vécu une situation très difficile. Nous avons été emprisonnés et expulsés du pays », se souvient-il. Le pasteur raconte aussi qu’à cette époque, ils étaient détestés de beaucoup de personnes.

« Nous étions constamment surveillés » se souvient-il.

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Réouverture des portes

Cependant, en raison de changements politiques, il a été possible d’obtenir un document pour que la décision soit réévaluée et ainsi, l’Universel a été ré-ouverte et registrée officiellement en 2009. À l’époque, la direction du travail était sous la responsabilité de l’Évêque Antônio Lobato.

Durant ces 5 années jusqu’à ce que l’Église soit ré-ouverte, le pays avait seulement des pasteurs auxiliaires nationaux et ce fut avec eux que l’Évêque Antônio a maintenu le travail de l’Universel. « Cela n’a pas été facile, car ils devaient prendre soin des provinces qui étaient à plus de 500 kilomètres de distance, » raconte le Pasteur Miguel.

Mais Dieu a honoré. Avec la reprise du travail évangélique dans le pays, l’Église a continué avec sa mission de gagner des âmes. Le Pasteur Miguel est retourné dans le pays seulement en 2015, comme leader, en plus d’autres pasteurs qui étaient interdits d’entrer, mais qui, avec la permission, ont pu donner continuité à leur activité.

Expansion de l’Universel dans le pays

Même avec autant de difficultés, l’Église ne s’est pas affaiblie et elle a cherché des forces en Dieu pour aller de l’avant. Ces deux dernières années, de 2016 jusqu’aujourd’hui, l’Universel a ouvert environ 20 portes du Salut dans le pays, considérées comme les urgences spirituelles des affligés.
« Nous espérons en ouvrir encore d’autres. Actuellement, nous avons 32 Églises et nous pensons inaugurer, au minimum, dix nouveaux temples par an, jusqu’en 2020. Nous voulons arriver jusqu’à 50 Églises et atteindre les 22 régions de Madagascar », souligne le Pasteur.

Dans les locaux où l’Universel réalise l’Œuvre de Dieu, il y a chaque jour cinq réunions dans les Églises les plus grandes et trois dans les plus petites. «  Les dimanches, toutes les Églises sont bondées. Nous utilisons la radio et la télévision pour évangéliser, nous distribuons des feuillets et faisons beaucoup de concentrations. Dû à la nécessité du peuple, chaque deux mois nous réalisons une concentration de Foi et Miracles dans des gymnases », souligne t-il.

Évangélisation pour tous

Toujours selon le Pasteur Miguel, l’Église amène aussi la Parole où beaucoup ne sont pas entendus : à l’intérieur des prisons. « Nous avons un travail fort avec les prisonniers. En plus de la nécessité de l’âme, il y a beaucoup de misère dans ces lieux ; pour vous donner une idée, seulement dans la prison de la capitale, à Antananarivo – où il y a environ 3 mille prisonniers – on sert seulement du manioc sec une fois par jour. La réalité est triste. Ainsi, nous avons besoin d’aider ces personnes qui ne savent pas comment trouver de solution, même pour s’alimenter dignement », raconte-t-il.

Au-delà des travaux réalisés à l’intérieur des prisons, les volontaires se répartissent aussi pour offrir une assistance aux femmes souffrantes, par le biais du groupe Godllywood. Avec l’aide du groupe Force Jeune Universelle (FJU), plusieurs jeunes ont aussi reçu de l’aide. Parallèlement, des activités sont aussi réalisées par les Calebs, avec les personnes du troisième âge.

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Source : Universal.org