Il est impossible de mener notre vie dans ce monde sans que nous ayons la présence du Saint-Esprit à l’intérieur de nous. C’est Lui qui nous donne la force, le discernement, la sagesse et le pouvoir pour affronter les difficultés qui apparaissent au quotidien, tout comme les Saintes Écritures le relatent dans le livre d’Actes 1:8 :

« Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Actes 1:8)

Malheureusement, plusieurs chrétiens finissent par mépriser le Saint-Esprit parce qu’ils ne comprennent pas la nécessité de naître de Dieu. Cela engendre une série de conséquences, comme l’a expliqué l’Évêque Edir Macedo, samedi 5 mai, dans une réunion réalisée à Rio de Janeiro et transmise à tout le Brésil par vidéo conférence.

« Lorsque le diable voit la faiblesse de l’être humain, il sort ses griffes sur cette créature afin qu’elle vienne à tomber. Mais lorsque nous avons le Saint-Esprit, notre focus n’est jamais dévié, car l’Esprit Lui-même nous conduit à cette attitude. C’est le Saint-Esprit qui crée en nous la révolte contre le péché et contre le diable. C’est Dieu qui nous induit à chercher ce qui est correct », souligne l’Évêque.

La nécessité

Le Saint-Esprit est celui qui nous délivre des ennuis du mal et nous offre la paix intérieure, celle qui ne s’ébranle pas au milieu des adversités. Le Seigneur Lui-même affirme cela dans Sa Parole, en Jean 4:14 :

« Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » (jean 4.14)

L’eau à laquelle Il Se réfère est le Saint-Esprit, qui transmet la paix, la joie et des bons fruits. Celui qui a le Saint-Esprit n’a pas besoin des autres pour être heureux, comme l’a expliqué l’Évêque Macedo. « Le Saint-Esprit nous offre un bonheur qui ne dépend pas du fait d’avoir des biens matériels, des amitiés, des relations. Même si nous n’avons rien de cela, nous sommes déjà heureux, Il nous suffit déjà. »

C’est comme l’air que nous respirons. « De la même manière que respirer est fondamental pour nos vies, le Saint-Esprit est le souffle de Dieu pour que nous demeurons dans la foi avec le Seigneur Jésus », conclut l’Évêque.

La conquête

Cependant, l’être humain ne peut être complet que lorsqu’il est rempli de cette force. C’est pour cela qu’il est nécessaire de se remettre à Dieu et de ne pas seulement de L’accepter comme Seigneur de notre vie. Il est nécessaire de se mettre à Sa disposition pour faire Sa volonté.

Le Baptême

Pour obtenir le baptême du Saint-Esprit, il est nécessaire de demeurer attentif à trois pas indispensables : la conscience que vous ne recevrez pas le Saint-Esprit par mérite ; le vouloir, qui va au-delà de désirer quelque chose ; et la pensée, qui consiste à avoir en esprit les choses du Très-haut, autrement dit, de vivre en Esprit.

Lorsque ces comportements sont mis en pratique, il suffit d’attendre, car à n’importe quel moment le baptême peut arriver ; à la maison, au travail, dans la rue ou à l’Église, il n’y aura plus d’obstacles pour que le Seigneur Jésus vous baptise du Saint-Esprit.

Vous, lecteur, maintenant même, où vous êtes, faites une prière et décidez que vous servirez, à partir d’aujourd’hui, ce Dieu et que vous vous engagez à Lui obéir. Cela transformera votre vie.

Ensuite, observez avec plus de détails les trois pas essentiels pour recevoir le Saint-Esprit.

Premier pas : Conscience

Il est nécessaire d’avoir conscience que personne n’est baptisé du Saint-Esprit parce qu’il le mérite. Le candidat doit se mettre à la disposition de Dieu et chercher ce baptême avec toutes ses forces et de tout son cœur, par le biais de la foi au Seigneur Jésus-Christ.

Deuxième pas : Vouloir

Ce vouloir n’est pas seulement la volonté d’avoir le Saint-Esprit juste parce que les autres L’ont. Il doit être vu comme quelque chose de vraiment nécessaire en ce qui concerne le Salut ; c’est un vouloir similaire au pardon des péchés ; c’est un vouloir ardent, au-dessus de tout autre rêve ou désir du cœur. Ce vouloir a besoin d’être suivi par la pensée occupée et remplie par la foi et par l’obéissance.

Troisième pas : Pensée

La pensée continue en Lui doit être tant à la maison qu’au travail, dans la rue, à l’Église ou dans tout autre lieu. Le plus important est de maintenir sa pensée focalisée sur Dieu. Dans cette phase, il est nécessaire d’éviter les mauvaises compagnies ou les personnes contraires à sa foi, les distractions vulgaires et tout ce qui interrompt la relation avec l’Esprit. C’est difficile, mais ce n’est pas impossible. La foi exige des sacrifices. Si dans la conquête des biens matériels on ne mesure pas les sacrifices, la même chose doit valoir pour la conquête spirituelle.

Source : Universal