« J’avais tout pour être heureuse… »

J’ai passé mon enfance en Bourgogne dans une famille où je ne manquais de rien, car mes parents étaient présents pour moi. Je n’ai pas eu de difficulté dans mon parcours scolaire et tout se passait bien. Je croyais en Dieu parce que j’ai reçu cette éducation de mes parents, mais malgré tout cela, je suis arrivée à un âge où je me sentais vide. J’étais timide, je manquais de confiance en moi dans certains domaines. Parfois j’étais triste sans raison. Pourtant, j’avais tout pour être heureuse. Cette situation m’a interpellé : comment je pouvais croire en Dieu et ressentir cette tristesse, ce sentiment qu’il me manque quelque chose pour être comblée ? En arrivant au CAU, J’ai découvert le Pouvoir de la foi et j’ai appris à la mettre en pratique. L’an dernier j’effectuais une formation afin de me former en neurologie pédiatrique, j’avais passé des écrits et il me restait le mémoire à valider que j’ai par la suite posté en ligne, où les meilleurs mémoires allaient être sélectionnés. Sur le moment je ne pensais pas pouvoir être sélectionnée, car la concurrence était rude, j’étais face à des personnes qui étaient encadrés par des médecins référents donc je ne me voyais pas pouvoir être la meilleure, mais une pensée m’a montré que Dieu est le Dieu des impossibles et que si je devais être la meilleure cela serait pour Lui. De nombreuses situations sont venues pour me décourager. À l’approche de l’oral, c’était un vrai combat. Lors des résultats, j’ai été sélectionnée parmi les meilleurs mémoires , et on m’a proposé d’exposer mon travail à un congrès très prestigieux. Le chef a insisté pour que je prenne le poste, même si je n’avais pas totalement le profil attendu, avec certaines formations manquantes .

En Novembre 2021, j’attendais un nouveau poste à l’hôpital en tant qu’assistante. À la suite de cela, le chef m’a envoyé un mail me proposant le poste de chef de clinique qui est un poste au-dessus de celui proposé initialement et qui normalement nécessite des formations que je n’avais pas faites n’étant pas dans mon projet. Le chef insistait, car il voulait absolument me prendre même sachant que je n’avais pas fait les formations nécessaires. Dieu a ouvert les portes sans même que je ne le demande, l’Autel ne faillit pas.

Mlle Auréliane D.

Mlle Auréliane